Nico et sa Calabaza

Publié le par Lô

Les peuples indigènes d'Amérique du sud boivent du maté depuis les temps les plus anciens. De leur côté, les Européens n'en entendirent parler qu'au XVIe siècle, par les récits de voyages d'un explorateur espagnol qui rapportait que les Indiens Guaraní du Paraguay préparaient une infusion de feuilles favorisant la bonne humeur et chassant la fatigue.
 
La maté - Yerba Mate (Ilex paraguayensis), est un petit arbuste, cultivé entre autre au nord de l’Argentine, dans certaines régions du Chili, à l'est de la Bolivie, au Paraguay, dans le sud du Brésil et en Uruguay. Partout, on le sirote: dans la rue, le bus, au travail lors des pauses, au volant de sa voiture... Il n'est tout simplement pas envisageable de se déplacer sans lui.
 
 
Il existe autant de variété de Yerba Maté que de façon de prononcer mon prénom en espagnol puisque le goût de chaque herbe dépend, un peu comme les vins, du lieu de production, du temps de séchage, du temps qu'il a fait… Les néophytes y  verront peu de différences, mais vous ne tromperez pas un connaisseur.
Le maté est amer, très amer, extrêmement amer. L'expression exacte qui vous vient à l'esprit lorsque vous goûtez du maté pour la première fois serait d'ailleurs assez proche de “ la vache !!!  –  purée !!! , c'est tout dire… La solution de survie, pour certains, consiste à disposer une quantité de sucre assez conséquente (Nico) sur l'herbe, avant d'y verser l'eau. Cela permet de ne pas être trop ridicule en société en évitant de grimacer sous l'effet de l'amertume.
Le récipient dans lequel on boit est un objet que l'on va choisir avec soin. Nommé "matero"  ou "calabaza" en Argentine, "guampa" au Paraguay, "cuia" au Brésil. La bombilla est cette paille métallique qui se plonge dans le brevage.
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